Uros et Amantani
31 juillet: ‘’départ pour l’île d’Amantani en passant par les îles flottantes d’Uros’’
On se rend au port pour prendre un collectivo vers 8h. Nous passons par les îles flottantes d’Uros (env. 55), avant de se rendre sur l’île d’Amantani où nous dormirons. Le bateau nous dépose sur l’île flottante de ‘’Kollana’’ (îles Uros), durant une petite heure. Vu les bateaux accostés sur les autres îles, et l’accueil ‘’too much’’ à notre arrivée, on sent la mise en scène…Dans quel tour somme nous tombés ? Un des habitants nous explique qu’ils vivent en grande partie du tourisme (artisanat déballé derrière nous). Puis viennent les explications sur l’histoire des îles et leurs constructions…très intéressant. Nous gardons quand même une impression de voyeurisme, espérons qu’ils ne perdent pas leurs cultures avec un tourisme aussi fort…
Nous arrivons sur l’île d’Amantani vers 13h. Là encore tout est organisé, les 10 communautés prennent en charge les touristes dès leurs arrivés. Chaque famille reçoit du monde à tour de rôle, cela comprend les 3 repas et la nuit pour 25soles. Nous serons les hôtes d’Analin et Nestor, 4 américaines sont déjà installées lorsque l’on arrive. Les maisons sont toutes fabriquées en adobe (matériaux naturels), c’est vraiment authentique. Le hic, c’est que l’on prend nos repas dans la chambre à l’ écart des autres…on est puni ? Non, la cuisine est trop petite.
En fin d’après-midi, on se rend sur la place principale avec Nestor. Il nous montre le chemin pour grimper au sommet ‘’Pachamama’’ de l’île. Ok, on a compris…La place est remplie de touristes avec des guides. Cette fois on y va tout seul. Bonne vue sur le lac, avec le coucher de soleil.
Le clou de la soirée, ils nous déguisent avec leurs vêtements traditionnels. Cela aurait pu être sympa. On se retrouve dans une petite salle avec d’autres touristes déguisés, et un groupe jouant de la musique pour nous…Ceux qui nous hébergent nous attendent pour rentrer, la plupart assis sur les bancs. On se croirait à une boum, personne n’ose danser. C’est moins authentique, on fait l’effort de danser un peu…dans quoi s’est-on laissé embarquer ? J’aurais mieux fait de prendre ma bouteille de rhum, plutôt que de la laisser à Puno…
