13- CUBA (Cienfuegos y Varadero)

Lundi 3 mai 2010

Départ à 8h en car (1h30 de trajet) de Trinidad pour Cienfuegos. On choisit la Casa de la Amistad (de Leonor y Armando), demeure 1900 immense et pleine de cachet.

On est en plein centre ville et la vue de la terrasse n'est pas trop mal!

 

Pas d'illusion, c'est la piscine de l'hôtel d'en face, dommage...

 

En attendant que la chambre soit prête, on va faire un petit tour d'une heure dans le centre très coloré.

En rentrant, une surprise nous attend, 2 bonhommes de l'immigration sont dans le salon! Quand on dit qu'on est pistée... Ils vérifient nos papiers et le cahier des proprios en nous demandant d'où on arrive, où on va... Bref, pas d'inquiétude, ils ont l'air de connaître les proprios car ils ont une bière à la main...

Puis on décide d'aller se baigner à la Punta Gorda, la pointe au sud de la ville, 3 kms à pied en passant par le Malecon, l'artère principale de Cienfuegos qui longe la mer.

La Punta Gorda est l'endroit le plus proche pour se baigner sans prendre de transport sur une pseudo petite plage, assez sympa. Heureusement que ce n'est pas la saison touristique...

On peut rentrer dans le Palacio del Valle, transformé en resto, où se produit Carmencita Iznaga, une pianiste atypique qui a joué pour le Che. Apéro en terrasse avec une vue magnifique.

Et enfin on a pu de faire un vrai coucher de soleil en bord de mer!

Mardi 4 mai 2010 

Balade dans Cienfuegos toute la matinée, on découvre la ville.

Toujours de chouette maisons à côté de maisons délabrées... Et des voitures trop cool (Ford, Chevrolet, carriole...)

Et aussi des quartiers pauvres dès qu'on sort de la rue principale.

 

On décide de prendre le bateau pour aller au Castillo de Jagua. 1h de traversée pas très à l'aise, le bateau super blindé de gens, on est debout serrée comme des sardines et ça continue de monter. Si vous vous souvenez du Jolia, au Sénégal...

 

Et à peine 1 h à Jagua avant de reprendre le bateau. Pas grand chose à voir, le village est tout petit et isolé mais il fait beau! 

 

Un bus local où les cubains s'entassent. La montée se fait par l'arrière. Et Champagné à Cuba! Ce sont les même tours, on s'y croirait. lol. 

Après cette balade, on retourne à la Punta Gorda pour se baigner. Comme on n'arrête pas de se faire harceler par les bici-taxis, on finit par en prendre un. Du coup, Denys reste avec nous toute l'aprèm car c'est une journée de merde pour lui. Il nous explique plein de choses intéressante sur les difficultés que vivent les Cubains, tout en se méfiant et en parlant à voix basse. Il n'a pas le droit de prendre des touristes sur son vélo, il prend des risques mais l'appel de la devise CUC est trop fort, sinon il ne s'en sort pas. C'est la course aux devises. En rentrant, un collègue le prévient que la police est sur la route principale, donc détour par les petites routes avant que Denys nous arrête pour diner dans une Paladar (resto privé, officiellement interdit, chez un particulier). On a super bien mangé, dommage que Denys nous ait attendu dehors alors qu'on voulait l'inviter, ce qui nous a vraiment gênées.

Il faut savoir que les touristes ne risquent rien à Cuba, ils sont protégés, ce sont les cubains qui risquent gros s'ils sont pris à faire des trucs considérés "interdits en compagnie de touristes" (comme les accueillir chez eux sans être déclaré, ce qui est valable pour les conjoints et enfants étrangers de la famille...)  Et si un cubain s'en prend physiquement à un touriste par exemple, il peut encourir de nombreuses années de prison... Le système répressif mis en place par Castro depuis 50 ans demeure toujours. Les cubains n'ont pas le droit de réunion et l'accès à Internet  est extrêmement vérouillé.  Il y a dans chaque quartier ce qu'on appellerait des "services de délation" au nom de la Révolution! Viva la libertad.....

Mercredi 5 mai 2010 

On quitte Cienfuegos pour Varadero, station balnéaire réputée, dans la matinée. Arrivée à 14h. C'est  le lieu le plus touristique de Cuba, fréquenté par les touristes du monde entier pour la beauté de la plage et de l'eau. Mais c'est une "pompe à devises" où les chambres chez l'habitant sont interdites pour ne pas faire concurrence au grands hôtels appartenant à l'Etat !!! Ben voyons. Pour nous, c'est juste une étape pratique pour la nuit pour nous rapprocher de La Havane.

Du coup, on galère pour trouver un hôtel pas cher (avec le sac sur le dos) et après 2h, on finit par  se poser à l'hôtel Herradura, le moins cher et le mieux situé...

Ca vaut le coup, n'est ce pas! Bien sûr qu'on se précipite à la plage (faut dire qu'elle nous appelle de la fenêtre de la chambre! ). Précision, l'eau n'est pas crade, elle est juste hyper claire et limpide. Ce sont juste quelques rochers que l'on aperçoit...

  

Trop excellent le bus! C'est con qu'on ne puisse pas en profiter... et on finit cette journée en beauté sur la plage après une balade dans Varadero et avant d'aller se trouver un ptit resto sympa envahi de moustiques...